Salmson, la belle mécanique française
by Laurent Chevalier, Claude Chevalier
[Cher lecteur, la traduction française de cette critique se trouve en bas de la page.]
(French) This book is the enhanced re-edition of Claude Chevalier’s 1997 volume by the same publisher and which has sold out. His son Laurent has found about 200 new photographs that have never been published before. It proves that the “definitive work on …” only exists in authors’ and editors’ dreams or, at least, until the next one!
Salmson is one of the major car manufacturers of the golden era which spanned from the 1920s to the 1950s. Despite the English name, Salmson’s family origin was Swedish and he grew up in France!
The firm became famous for their light and sporty cars that took part in the Le Mans 24 Hours race. Having started building cars in 1919, they were successful enough to carry on after WWII until closing in 1957. It is worth noting that after Émile Salmson’s demise, the company was not run by his offspring but by a group of bankers and engineers, which partly explains why it survived both world wars!
The book opens with a presentation of the Salmson family which counted a number of artists. The founding member Émile Salmson (1859–1917) was a brilliant engineer who was involved in aeronautics, automobiles, steam engineering etc. but the firm only established its name in the history of automobile in 1919 by taking part in many races. Racing was probably the best way to for car manufacturers to get visibility and Salmsons were quite good at it. The first 98 pages of the book describe in detail the genesis of the company and give an account of its evolution over the years. This very long introduction is not superfluous but useful for getting a better understanding of the decisions that were made during the production years.
Cyclecars, light cars, and utility vehicles occupy the first chapter which covers the 1920–1957 period. Technical tables will enable you to compare Salmson to their competitors. There are superb reproductions of period catalogs in color and black & white as well as production figures by models. There is a profusion of technical data, for example diagrams of the belt transmission. All the models and all the coachwork available are illustrated and the quality of the prints is quite consistent throughout the book even though some of them are a little too small for my taste.
The Salmson production is not described chronologically, although broken down into model categories, so much so that it is not easy to follow the evolution of the marque, especially before WWII when there were so many variants and body styles. This is a book for those who are already knowledgeable or who want to become experts in the marque—they will have to read the book several times but it’s worth the effort.
The 50 pages of the second and third chapters deal with Salmson’s racing history. The last two chapters cover the “Grand Sport” (1922–1930) and the one-off models.
There is no index—few French authors seem to care about it and this is particularly annoying here because there is so much information in this book that is very difficult to find without having to browse through dozens of pages to find what you are looking for. In spite of this and so far, this book is indeed THE book on Salmson, thanks to the quality of the illustrations and the profusion of technical and historical details.
Very often you can tell you’re looking at an ETAI book just by the design, attention to typography, and use of content-specific decorative elements etc. (Not to mention fully printed cover boards that look just like the dust jacket without the flaps.) This book is a particularly refined example.
Copyright 2011, André Blaize (speedreaders.info).
Salmson, la belle mécanique française
Laurent Chevalier, Claude Chevalier
Editions ETAI, 13/10/2010
287 pages, 620 color & b/w illustrations, hardcover
List Price: $71/€52
ISBN-13: 978-2726889886
Below please find the French version of this review.
Ce livre est la ré-édition augmentée de l’ouvrage de Claude Chevalier paru en 1997 chez le même éditeur et qui était épuisé. Son fils Laurent a découvert depuis quelques 200 photographies qui n’avaient jamais été publiées. cela prouve que “l’ouvrage de référence” n’existe que dans les rêves des auteurs et des éditeurs ou du moins, jusqu’au suivant !
Salmson est un des grands constructeurs automobiles de la période dorée qui s’étend des années vingt aux années cinquante. Je suis sûr que la plupart des gens pensent qu’il était anglais mais en réalité, sa famille était originaire de Suède et il a passé toute sa vie en France où elle avait émigré. Salmson fut surtout célèbre pour ses voitures légères et sportives qui prirent souvent part aux 24 Heures du Mans et s’ils commencèrent à fabriquer des voitures en 1919, ils eurent suffisamment de succès pour rester en activité après la Seconde Guerre Mondiale, jusqu’à sa fermeture définitive en 1957. Il est intéressant de noter qu’après le décès d’Emile Salmson, la société n’a pas été reprise par ses enfants mais par un groupe de banquiers et d’ingénieurs, ce qui explique en partie pourquoi elle a survécu à deux guerres mondiales !
Le livre s’ouvre sur sur la présentation de la famille Salmson qui comptait bon nombre d’artistes. Le membre fondateur Emile Salmson (1859-1917) était un brillant ingénieur qui s’aventura dans l’aéronautique, l’automobile et la vapeur, mais la firme n’allait seulement s’illustrer dans le domaine automobile qu’en 1919 lorsqu’elle engagea ses voitures dans les diverses compétitions de l’immédiate aprè-guerre. Les circuits étaient sans aucun doute la meilleure vitrine des manufacturiers et Salmson y excellait. Les premières 98 pages du livre décrivent en détails la genèse de la firme et fait un compte-rendu de son évolution au fil des années. Cette très longue introduction n’est pas superflue pour mieux comprendre les décisions qui furent prises pendant les années de forte production.
Quadricycles, voitures légères et véhicules utilitaires occupent le premier chapitre et couvre les années 1920-1957. Des tableaux techniques vous permettront de comparer les Salmson à la concurrence. Les chiffres de production par modèles font l’objet d’autres tableaux. Les reproductions des catalogues d’époque sont superbes, qu’ils soient en couleurs ou noir et blanc. Il y a profusion d’informations techniques, par exemple un diagramme de la transmission par courroie. Tous les modèles et tous les carrossiers disponibles sont illustrés et la qualité des reproductions est uniforme sur l’ensemble de l’ouvrage, même si certaines sont un peu trop petites à mon goût.
La production des Salmson n’est pas décrite chronologiquement, bien qu’elle soit divisée par catégories de modèles, ce qui fait qu’il n’est pas facile de prendre assez de recul pour suivre les évolutions de la Marque, particulièrement avant la Seconde Guerre Mondiale lorsqu’il y avait tant de variantes et de styles de carrosseries disponibles. C’est un livre pour l’amateur (déjà) éclairé ou pour celui qui souhaite acquérir une réelle expertise dans la Marque – mais il lui faudra lire le livre un certain nombre de fois, ça vaut la peine…
Les deuxième et troisième chapitre retracent l’histoire de Salmson en compétition sur cinquante pages.
Les deux derniers chapitres couvrent le modèle “Grand Sport” (1922-1930) et les modèles uniques.
Il n’y a pas d’index. Peu d’auteurs français semblent d’ailleurs y accorder de l’intérêt et je trouve ça particulièrement dommage ici parce qu’il y a une masse considérable d’informations et qu’il est donc très difficile de retrouver la bonne page sans feuilleter des douzaines de pages avant de trouver ce que l’on cherche. Malgré ça, il ne reste pas moins vrai que ce livre est, pour l’instant, la référence sur Salmson tant par sa richesse iconographique que par la profusion des détails techniques et historiques.
© André Blaize, April 2011